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👩🏫 Ce que vous allez apprendre dans cette édition :
📈 Les 10 principes d'investissement de John Bogle, le fondateur de Vanguard qui a révolutionné l'investissement passif.
🌟 Les avantages et limites des ETF selon Bogle, et pourquoi ils restent un excellent outil d'investissement quand ils sont bien utilisés.
⏱ Temps de lecture : 10 minutes.
💌 Snowball est un média qui vise à vulgariser l’univers de la finance, de l’économie, de l’investissement et de l’argent en général. Que vous soyez experts ou débutants, on vous aide à passer à l’action.
Hey Snowballers !
Ici Yoann. Avant de commencer, je vous souhaite une excellente année à toutes et à tous ! J’espère que vous avez passé d’excellentes fêtes et que vous êtes prêts pour cette nouvelle année. Si vous avez raté la rétrospective Snowball 2024, vous pouvez la retrouver ici.
En ce début d’année, comme beaucoup de personnes, vous avez peut-être décidé d’investir pour préparer votre avenir ou améliorer vos investissements. On va donc explorer les conseils d’un des plus grands investisseurs qui n’est autre que John Bogle, le père de l’investissement passif sans stress.
🚨 Avant de commencer, plusieurs membres nous ont remonté un petit problème sur certaines boîtes mail. Si vous voyez ce bandeau sur ce mail ou sur l’un des mails Snowball :
Cliquez sur le bouton “Le message semble sûr”, car il s’agissait bien d’un mail Snowball classique.
Ah et sinon, en fin d’année dernière, nous avons enregistré un petit épisode sympa avec Benjamin du Crypto Daily, Hasheur et Yann Darwin que vous pouvez retrouver ici. On a bien rigolé.
🎙️ Petit rappel podcast → le Daily Snow est disponible en podcast pour vos actus business, finance et tech en 5 minutes chaque matin. Et c’est gratuit. Abonnez-vous sur Spotify ici et sur Apple Podcast là.
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Les 10 principes pour investir sans stress de John Bogle
Introduction - Qui est John Bogle ?
John Clifton "Jack" Bogle est né le 8 mai 1929 à Montclair, dans le New Jersey. Il a grandi dans un contexte difficile après que sa famille a perdu la majeure partie de sa fortune lors du krach boursier de 1929.
Grâce au soutien financier de son oncle, il a étudié à Blair Academy, puis à l'université de Princeton, où il s'est spécialisé en économie.
Après ses débuts chez Wellington Management en 1951, Bogle a gravi les échelons pour devenir président de l'entreprise. Cependant, une mauvaise décision concernant une fusion l'a conduit à être licencié. Cet événement l'a poussé à fonder sa propre société, Vanguard Group, en 1974.
L'innovation majeure de Bogle avec Vanguard résidait dans sa structure unique de propriété : les investisseurs des fonds de Vanguard en étaient également les propriétaires indirects. Cela a permis de réinvestir les bénéfices dans la société pour réduire les coûts d'investissement, rendant les fonds accessibles à un plus grand nombre d'investisseurs.
En 1976, il a lancé le Vanguard 500 Fund, le premier fonds indiciel destiné aux investisseurs particuliers. Ce fonds suivait la performance de l'indice S&P 500 (les 500 plus grandes entreprises américaines, en gros), incarnant sa vision d'un investissement simple, peu coûteux et accessible.
Bien que ce fonds ait levé seulement 11 millions de dollars à son lancement, il est devenu l'un des plus grands au monde, gérant plus de 709 milliards de dollars d'actifs en 2022. Bogle s'est également distingué par son engagement en faveur des fonds sans commission, rendant l'investissement encore plus abordable.
Tout au long de sa carrière, Bogle a promu l'investissement passif, une approche fondée sur l'idée que battre le marché est difficile, voire impossible pour l’investisseur moyen (et même pour le meilleur).
En conséquence, il a défendu les fonds indiciels qui maintiennent un portefeuille en phase avec un indice de marché, réduisant ainsi les frais de gestion et les taxes. Cette stratégie contrastait avec l'investissement actif, plus coûteux et risqué, qui tente de surpasser le marché.
Si vous investissez dans des ETF S&P 500 aujourd’hui, c’est donc un peu grâce à lui.
Si vous avez besoin d’un petit rafraîchissement sur les ETF, n’hésitez pas à lire ou à relire cette ancienne édition :
La philosophie d'investissement de Bogle reposait donc sur plusieurs principes clés :
Investissement à long terme ;
Achat et conservation des actifs ;
Gestion des coûts (minimiser les frais) ;
Épargne régulière ;
Simplicité des stratégies d'investissement.
Bogle a également reçu de nombreuses distinctions pour ses contributions à l'industrie financière :
Nommé l'un des "quatre géants de l'investissement du XXe siècle" par Fortune en 1999 ;
Classé parmi les 100 personnes les plus puissantes et influentes du monde par TIME Magazine en 2004 ;
Son livre Common Sense on Mutual Funds, publié en 1999, est considéré comme un classique dans le domaine de l'investissement.
Aujourd’hui, nous allons explorer ses 10 recommandations qui seront utiles aux débutantes et débutants, comme aux personnes les plus expérimentées.
Principe 1 : souvenez-vous du retour à la moyenne
Le principe du retour à la moyenne suggère que les performances extrêmes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, ont tendance à se normaliser avec le temps. Pour un investisseur, cela signifie qu'il ne faut pas se laisser emporter par les tendances à court terme ou les performances exceptionnelles.
Par exemple, si un secteur tech connaît une croissance fulgurante pendant une année (coucou l’IA), augmentant de 50 % alors que le marché global n'a progressé que de 10 %, il serait imprudent de supposer que cette surperformance se poursuivra indéfiniment.
Un investisseur avisé pourrait plutôt rééquilibrer son portefeuille en réduisant légèrement son exposition à ce secteur surperformant, anticipant un possible ralentissement futur.
Principe 2 : le temps est votre allié, l'impulsion votre ennemie
Ce principe souligne l'importance de l'investissement à long terme et de la résistance aux réactions impulsives face aux fluctuations du marché. La patience permet de bénéficier pleinement de la puissance des intérêts composés.
Prenons l'exemple d'un investisseur qui place 10 000 € dans un fonds indiciel avec un rendement annuel moyen de 7 %. S'il reste investi pendant 30 ans sans toucher à son capital, même lors des baisses de marché, son investissement pourrait atteindre environ 76 000 €.
En revanche, s'il cède à la panique lors d'une chute du marché et retire son argent pour le réinvestir plus tard, il risque de manquer les périodes cruciales de reprise, réduisant significativement ses rendements à long terme.
En parlant d’allié, voici une entreprise qui pourrait être votre alliée si vous souhaitez investir sur du long terme.
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Le marché des quotas d’émissions de l'Union européenne est un mécanisme basé sur le principe du pollueur-payeur, visant à réduire les émissions de CO2. Il représente un volume d'environ 800 milliards d'euros par an et a généré un rendement moyen à deux chiffres sur les 10 dernières années. Il était difficile, avant, d’accéder à ce marché, mais plus maintenant grâce à Homaio.
Comment ça marche concrètement ?
Vous créez votre compte en ligne en quelques clics.
Vous investissez dans des quotas de l’UE (minimum de 1000 €).
Vous pouvez revendre vos investissements quand vous voulez au bout de 3 mois, et cela sans frais. S’agissant d’un investissement moyen/long terme, il est mieux de les conserver plus longtemps, évidemment (3 à 5 ans pour profiter pleinement de la hausse anticipée du prix des quotas d’émissions).
L'investissement à travers Homaio permet donc de combiner impact environnemental et potentiel de rendement, tout en offrant une diversification intéressante pour un portefeuille sur un actif liquide. Cependant, comme toujours, il est très important de diversifier et de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, il existe un risque de perte en capital.
Et si vous avez raté notre deep dive sur Homaio, par ici pour le relire :
Principe 3 : achetez correctement et gardez fermement
Bogle insiste sur l'importance de choisir une stratégie d'investissement appropriée et de s'y tenir, quelles que soient les conditions du marché. Cela implique de définir une allocation d'actifs adaptée à vos objectifs et à votre tolérance au risque, puis de la maintenir à travers les hauts et les bas du marché.
Par exemple, un investisseur de 35 ans pourrait choisir une répartition de 80 % en actions et 20 % en obligations.
Même si le marché chute de 30 %, il devrait résister à l'envie de vendre ses actions par peur. Au contraire, il pourrait profiter de cette baisse pour rééquilibrer son portefeuille en achetant plus d'actions à prix réduit, maintenant ainsi son allocation cible.
Je connais par exemple quelques personnes qui ont paniqué en mars 2020 et qui ont vendu beaucoup d’actions, alors que c’était le moment d’en acheter encore plus.
Principe 4 : ayez des attentes réalistes
Il est crucial d'avoir des attentes réalistes concernant les rendements futurs pour éviter les déceptions et les décisions impulsives.
Bogle suggérait qu'un rendement annuel moyen de 7,5 % pour les actions et de 3,5 % pour les obligations était raisonnable à long terme.
Par exemple, un investisseur qui épargne pour sa retraite dans 30 ans pourrait planifier sur la base d'un rendement annuel de 6 % pour un portefeuille mixte actions/obligations.
Avec ces attentes réalistes, il pourrait calculer qu'en investissant 500 € par mois pendant 30 ans, il accumulerait environ 500 000 €, au lieu d'espérer des rendements irréalistes de 15 % par an qui mèneraient à des projections trompeuses et potentiellement décevantes.
Principe 5 : oubliez l'aiguille, achetez la botte de foin
Ce principe prône l'investissement dans l'ensemble du marché plutôt que la recherche de titres individuels gagnants. Le fameux investissement dans les indices que prône sans cesse Bogle.
L'idée est qu'il est extrêmement difficile de surperformer constamment le marché en sélectionnant des actions d’entreprises spécifiques.
Un investisseur pourrait appliquer ce principe en investissant dans un ETF qui réplique un indice large comme le MSCI World.
Cet ETF lui donnerait une exposition à plus de 1500 entreprises dans 23 pays développés, offrant une diversification instantanée et éliminant le risque lié à la sélection d'actions individuelles.
Par exemple, au lieu d'essayer de deviner quelle entreprise technologique sera la prochaine Apple ou Amazon, l'investisseur posséderait une part de toutes ces entreprises, bénéficiant ainsi de la croissance globale du secteur, sans le risque de tout miser sur un seul cheval.
Je parlais justement de la stratégie MSCI World idéale pour les débutants (et pas que) ici :
Principe 6 : minimisez la part du croupier
Bogle insiste sur l'importance de réduire au minimum les frais d'investissement, qu'il compare à la part que prend le croupier dans un casino.
Ces frais peuvent considérablement éroder les rendements à long terme.
Prenons l'exemple d'un investisseur qui a le choix entre deux fonds offrant des performances similaires : l'un avec des frais annuels de 0,1 % et l'autre avec des frais de 1,5 %. Sur un investissement initial de 100 000 € sur 30 ans, avec un rendement annuel hypothétique de 7 %, le fonds à faibles frais générerait environ 740 000 €, tandis que le fonds à frais élevés ne rapporterait que 550 000 €.
La différence de 190 000 € représente l'impact cumulé des frais plus élevés.
En choisissant des fonds indiciels à faibles coûts ou des ETF, l'investisseur peut conserver une plus grande part de ses rendements.
J’en parlais en détail dans cette ancienne édition :
Principe 7 : il n'y a pas d'échappatoire au risque
Bogle souligne qu'il n'existe pas d'investissement sans risque et que même le fait de ne pas investir comporte des risques, notamment celui de voir son pouvoir d'achat érodé par l'inflation.
Un investisseur doit comprendre et accepter un certain niveau de risque pour obtenir des rendements (et ce n’est pas facile du tout).
Par exemple, un jeune professionnel de 25 ans qui investit uniquement dans des comptes d'épargne à 1 % de rendement par an, pensant éviter tout risque, s'expose en réalité au risque que son épargne ne suive pas l'inflation (disons 2 % par an).
Au bout de 40 ans, son pouvoir d'achat aura significativement diminué.
En acceptant un risque calculé, comme investir une partie de son épargne dans un portefeuille diversifié d'actions et d'obligations, il pourrait obtenir des rendements supérieurs à l'inflation sur le long terme, préservant ainsi son pouvoir d'achat.
Pensez régulièrement à ça si vous avez peur d’investir.
Principe 8 : évitez de combattre la dernière guerre
Ce principe met en garde contre la tendance à baser les décisions d'investissement actuelles sur les performances passées récentes.
Les stratégies qui ont bien fonctionné dans un contexte économique particulier peuvent ne pas être efficaces dans un environnement différent.
Par exemple, après la crise financière de 2008, de nombreux investisseurs ont fui les actions pour se réfugier dans les obligations, pensant que le marché boursier resterait volatil et risqué.
Cependant, ceux qui ont maintenu une allocation diversifiée incluant des actions ont bénéficié de la forte reprise boursière qui a suivi.
Un investisseur appliquant ce principe aujourd'hui pourrait, par exemple, éviter de surpondérer son portefeuille en valeurs technologiques simplement parce qu'elles ont surperformé ces dernières années, reconnaissant que les conditions futures de marché pourraient favoriser d'autres secteurs.
Et cela peut marcher pour tout : l’immobilier, les cryptos et même les investissements alternatifs.
Comme on dit souvent : les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Cela dit, comme tout, il s’agit d’un indicateur qu’on peut observer et qui nous aide à prendre des décisions éclairées.
Principe 9 : le hérisson bat le renard
Le poète grec ancien Archiloque disait : "Le renard sait beaucoup de choses, mais le hérisson en sait une grande."
Cette métaphore illustre une vérité simple, mais puissante : le renard peut avoir des stratégies multiples et sophistiquées, mais face à un hérisson, celui-ci se roule en boule, se protège et finit par avoir le dernier mot.
Bogle utilise cette métaphore pour illustrer que des stratégies d'investissement simples et constantes (le hérisson) surpassent souvent les approches complexes et changeantes (le renard).
L'investissement indiciel, représenté par le hérisson, offre une exposition large au marché avec des frais minimaux.
Par exemple, un investisseur pourrait adopter une stratégie de "hérisson" en investissant régulièrement dans un ETF sur le S&P 500, quelles que soient les conditions du marché.
Sur une période de 20 ans, cette approche simple pourrait surpasser la majorité des fonds gérés activement qui tentent de battre le marché (les "renards") en changeant fréquemment de positions.
L'investisseur "hérisson" bénéficierait de la croissance à long terme du marché, sans les coûts élevés et les erreurs potentielles associées aux stratégies actives complexes.
Je parlais justement dans cette ancienne édition du fait que plus on avance, plus on a tendance à vouloir complexifier les stratégies :
Principe 10 : gardez le cap
Le dernier principe de Bogle souligne l'importance de la discipline et de la constance dans l'investissement.
Il s'agit de rester fidèle à sa stratégie d'investissement à long terme, malgré les fluctuations du marché et les tentations de changer de cap.
Par exemple, considérons un investisseur qui a défini une allocation de 70 % en actions et 30 % en obligations.
Lors d'une forte baisse du marché, comme celle de mars 2020 que nous avons évoquée tout à l’heure, due à la pandémie de covid-19, où les actions ont chuté de plus de 30 %, de nombreux investisseurs ont paniqué et vendu.
Cependant, un investisseur qui a gardé le cap, voire rééquilibré son portefeuille en achetant plus d'actions pour maintenir son allocation cible, aurait pleinement bénéficié du rebond rapide qui a suivi.
En restant fidèle à sa stratégie, cet investisseur aurait non seulement évité de vendre au plus bas, mais aurait également profité de la reprise, démontrant la valeur de la patience et de la discipline à long terme.
Attention, cela ne veut pas dire qu’il faut être borné. Parfois, il est important de savoir abandonner une stratégie.
Cependant, en investissant dans un ETF comme le MSCI World, il n’y a pas vraiment de stratégie à revoir. Il suffit de continuer ses investissements.
Conclusion
Les principes de Bogle sont à la fois extrêmement simples et très puissants.
Même des investisseurs chevronnés ont tendance à oublier ces principes et c’est justement pour cette raison que je voulais vous parler de ces derniers en ce début d’année 2025.
Pour terminer, je voulais dire également que Bogle n’a pas toujours été fan des ETF pour plusieurs raisons, même si ces derniers permettent d’appliquer ses stratégies :
Bogle craignait que la liquidité (la possibilité de revendre facilement un produit financier) intra-journalière des ETF n'incite les investisseurs à trader fréquemment, ce qui va à l'encontre de sa philosophie d'investissement à long terme. Il considérait que le trading excessif était préjudiciable aux rendements des investisseurs sur le long terme et s'éloignait de la mentalité d'achat et de conservation qu'il préconisait.
Spéculation et stratégies risquées : Bogle s'inquiétait de la prolifération d'ETF spécialisés et exotiques qui découpaient le marché en niches de plus en plus étroites. Il mettait en garde contre les ETF thématiques, à effet de levier ou liés à la volatilité, les considérant comme spéculatifs et potentiellement désastreux pour les investisseurs (il parle par exemple des ETF tech, les ETF pharma, ETF IA, etc.).
Coûts cachés et manque de transparence : bien que les ETF soient généralement considérés comme des produits à faible coût, Bogle s'inquiétait des coûts cachés liés au trading fréquent et au spread acheteur-vendeur.
Malgré toutes ces critiques, il est important de noter que la position de Bogle sur les ETF a évolué au fil du temps. Dans ses dernières années, il a reconnu que les ETF indiciels à large spectre (comme le MSCI World ou encore des ETF S&P 500) pouvaient être des substituts raisonnables aux fonds indiciels traditionnels, à condition qu'ils soient utilisés correctement pour un investissement à long terme.
Voilà ! C’est tout pour aujourd’hui. Si vous souhaitez réagir, n’hésitez pas à le faire dans les commentaires ou en répondant à cet e-mail (mais c’est mieux dans les commentaires pour que tout le monde puisse en profiter) :
Bonne soirée et à très vite !
Yoann ❤️