đ [POWERED BY TANTIEM] Investir en quelques minutes dans une grande salle de sport dans le centre de Nancy avec un rendement NET de 7,4 % la premiĂšre annĂ©e, et un TRI cible de 8,8 % sur 8 ans net Ă partir de 100 âŹ, câest possible grĂące Ă Tantiem. đ 1,5 % de bonus pour les Snowballers la premiĂšre annĂ©e avec le code SNOW15, soit 8,9 % de rendement en annĂ©e 1. La vente ouvre le 22 janvier Ă 12 h 30.
đ©âđ« Ce que vous allez apprendre aujourdâhui :
đ Le dossier : un Ă©tat des lieux de ma vision actuelle de lâimmobilier et une rĂ©ponse Ă vos questions frĂ©quentes.
â± Temps de lecture : 14 minutes.
đ Snowball Igloo est une newsletter qui fait partie de lâoffre Snowball+ et qui a pour objectif de :
dĂ©crypter lâinvestissement immobilier sous toutes ses formes, avec une dominante pour lâinvestissement locatif, sur lequel je vous apporte mon propre retour dâexpĂ©rienceâ;
vous aider Ă passer Ă lâaction.
Chers Snowballers,
Ici MylĂšne, la plume derriĂšre la newsletter immo Snowball Igloo incluse dans lâabonnement Snowball+. Exceptionnellement, cette newsletter est envoyĂ©e Ă tous les membres (gratuits et payants).
Câest avec un pincement au cĆur que je vous Ă©cris aujourdâhui.
AprĂšs presque deux ans Ă vous partager mes aventures dâinvestisseuse immo, il est temps pour moi de tirer ma rĂ©vĂ©rence.
Mon activitĂ© principale dâentrepreneuse (jâai lancĂ© rĂ©cemment une deuxiĂšme agence, pour faire du personal branding pour les CEO du conseil et du patrimoine) me prend trop de temps et je nâarrive malheureusement plus Ă jongler.
Il Ă©tait impensable pour moi de continuer si cela signifiait vous proposer des Ă©ditions moins qualitatives quâavant.
Par ailleurs, comme vous lâavez peut-ĂȘtre constatĂ©, je nâai pas refait de projet immobilier rĂ©cemment. Jâavais donc moins de choses Ă vous raconter ces derniers temps (Ă part mes petits malheurs dans mes investissements locatifs).
Mais rassurez-vous, Snowball Igloo ne disparaĂźt pas, le flambeau est en cours de transmission. Vous en saurez plus bientĂŽt. đ
Ce fut un immense plaisir pour moi de partager avec vous mon journal de bord dâinvestisseuse et mes rĂ©flexions, parfois si longues Ă lire haha.
Jâai Ă©tĂ© ravie de pouvoir Ă©changer avec certains dâentre vous (IRL parfois !) sur des problĂ©matiques si intĂ©ressantes autour de notre passion commune des finances personnelles.
Je vous remercie tous pour votre confiance, votre fidĂ©litĂ©, et vos bons mots qui me sont allĂ©s droit au cĆur Ă chaque fois.
Et bien sĂ»r, un grand merci Ă Yoann pour mâavoir fait confiance dĂšs le lancement de Snowball+, aprĂšs ĂȘtre tombĂ© sur âLes PĂ©pitesâ, ma confidentielle petite newsletter immo Ă lâĂ©poque.
Jâai choisi de finir avec une Ă©dition sur ma vision de lâimmobilier aujourdâhui afin de boucler la boucle.
Il y a deux ans, jâĂ©tais encore convaincue que lâimmobilier serait le pilier principal de ma stratĂ©gie pour atteindre la libertĂ© financiĂšre. Je ne jurais que par le cash-flow et les immeubles de rapport. Aujourdâhui, avec plus de maturitĂ©, je vois les choses diffĂ©remment.
Je vous propose donc ma rĂ©ponse nuancĂ©e Ă la question que lâon se pose tous âpeut-on encore espĂ©rer vivre de lâimmobilier en 2025 ?â.
Et avant de commencer, en parlant dâimmobilier, place Ă un partenaire que jâai dâailleurs interviewĂ© dans une ancienne Ă©dition :
đ [TANTIEM, PARTENAIRE QUâON â€ïž] Investir en quelques minutes dans une grande salle de sport dans le centre de Nancy avec un rendement NET de 7,4 % la premiĂšre annĂ©e et un TRI cible de 8,8 % sur 8 ans net Ă partir de 100 âŹ, câest possible.
đ 1,5 % de bonus pour les Snowballers la premiĂšre annĂ©e avec le code SNOW15 soit 8,9 % de rendement en annĂ©e 1.
GrĂące Ă la magie de lâinvestissement fractionnĂ© de TANTIEM, oui ! LâidĂ©e est simple : des dizaines dâinvestisseurs se regroupent pour financer un bien immobilier et reçoivent en retour les loyers gĂ©nĂ©rĂ©s par ce dernier ainsi que la plus-value potentielle Ă la revente.
TANTIEM est une entreprise française qui rend lâinvestissement immobilier de qualitĂ© accessible Ă tous.
Chaque mois, lâentreprise propose de nouveaux biens de grande qualitĂ©.
Lâentreprise a Ă©tĂ© fondĂ©e et est constituĂ©e de professionnels de lâimmobilier qui viennent de chez Foncia, Swisslife, Altarea, JLL ou encore Nhood.
Vous pourrez investir via des obligations qui sont encadrĂ©es par lâAutoritĂ© des marchĂ©s financiers.
Ces obligations vous permettront de recevoir chaque mois une part des loyers et la plus-value potentielle Ă la revente.
Tantiem, câest dĂ©jĂ 3000 investisseurs, dont beaucoup de Snowballers et 9,8 millions dâeuros financĂ©s.
Une salle de sport de 950 m2 + parking de 28 places.
Bail commercial de 9 ans, renouvelĂ© simultanĂ©ment Ă lâacquisition. Aucun incident de loyers depuis 11 ans.
Opportunité de loyer additionnel avec le local annexe.
Il sâagit dâune hypothĂšque de premier rang, ce qui signifie que vous serez les premiers Ă recevoir lâargent lors de la revente du bien.
Rendement net de 7,4 % lâannĂ©e 1 et un TRI cible de 8,8 % sur 8 ans.
đ Ouverture de la collecte le 22 janvier Ă 12 h 30.
đ L'inscription avec le code SNOW15 offre un boost de rendement de 1,5 % la premiĂšre annĂ©e sur la premiĂšre souscription, soit 8,9 % de rendement en annĂ©e 1. đ
Comme toujours dans lâimmobilier, il existe des risques : non-paiement des loyers et perte de valeur du bien, par exemple. Diversifiez. :)
đ€Ż Le dossier : peut-on vraiment vivre de lâimmobilier en 2025 ?
Ă lâheure actuelle, jâai 10 appartements/maisons en locatif (en dehors de ma RP) et une maison en construction (ou pasâŠ). Je touche environ 83 000 ⏠de revenus locatifs par an. Et pourtant, je ne vis pas de lâimmobilier.
Mes récentes désillusions
Je vous raconte rapidement mon dĂ©but dâannĂ©e, qui a confortĂ© mon sentiment grandissant de remise en question de lâintĂ©rĂȘt de lâimmobilier locatif de rendement tel que je le concevais auparavant, et mĂȘme de lâimmobilier en France tout court.
Un faux espoir en local commercial
Comme je vous lâexpliquais, je mâintĂ©resse dĂ©sormais Ă lâimmobilier commercial, qui rĂ©pond bien Ă ma nouvelle thĂšse dâinvestissement : un produit safe, sans charge mentale ni gestion, sans faire dâeffort dâĂ©pargne mensuel (ou trĂšs faible, si la qualitĂ© du projet compense).
Il nâoffre certes pas de cash-flow positif (du moins pas au dĂ©part dâun projet, mais dans le temps, oui). En revanche, il permet de dĂ©velopper un patrimoine immobilier rentable sans charge mentale (pas ou peu de gestion) de façon indolore (le crĂ©dit est couvert par le revenu locatif et les charges sont principalement payĂ©es par le locataire).
On mâa proposĂ© un local commercial occupĂ© par une Ă©picerie dans un quartier âclasse moyenneâ dynamique de Nice, sur une place commerçante. Rendement affichĂ© de 8 %. Pour un petit ticket Ă 157 kâŹ.
Sur le papier, ça semblait sĂ©duisant au premier abord. Mais en creusant, jâai vite vu les failles : le locataire Ă©tait dans les lieux depuis Ă peine deux mois, avec une sociĂ©tĂ© en crĂ©ation, en nâayant pas payĂ© de pas de porte. Un maximum de red flags sur sa solvabilitĂ©, donc...
Le tout pour un loyer supĂ©rieur au marchĂ©, ce quâon appelle âsurloyerâ (cf. les explications de lâexpert Daniel sur les dangers dâun surloyer dans cette Ă©dition). Ce qui signifie que le propriĂ©taire vend un rendement, et base son prix dessus, mais celui-ci est artificiellement gonflĂ©. Lorsque le locataire partira, il sera impossible de relouer au mĂȘme prix, et donc la valeur du bien baissera aussi en consĂ©quence.
Je nâai donc pas donnĂ© suite. Et lorsque je suis passĂ©e par hasard devant le local en question quelques semaines plus tard, je me suis dit que jâavais bien fait. LâĂ©picerie en question Ă©tait fermĂ©e en pleine journĂ©e, avait une devanture obscure (difficile de voir lâintĂ©rieur Ă cause de lâhabillage des vitres) et les rayons de produits Ă©taient⊠trĂšs dĂ©pouillĂ©s. Je me suis demandĂ© sâil ne sâagissait pas tout simplement dâun âsnackâ. Ce quâon appelle un âsnackâ Ă Nice, ce nâest pas un commerce qui vend de la nourriture, si vous voyez ce que je veux direâŠ
Ce nâest vraiment pas simple de trouver une bonne affaire qui rĂ©pond Ă mes critĂšres en immobilier commercial. Pour lâinstant, je nâai reçu que des dossiers soit Ă trop faible rendement (excellent emplacement dans Paris, mais trop gros effort dâĂ©pargne), soit trop risquĂ©s (ville et/ou emplacement moyennement rassurants).
Dâailleurs, mĂȘme Ă Paris intra-muros, on constate que beaucoup de locaux se vident. Il suffit de se balader et observer les panneaux de locaux commerciaux Ă louer partout. Il ne faut vraiment pas se tromper dâemplacement ni de prix dâachatâŠ
Je continue de penser que lâimmobilier commercial est une stratĂ©gie intĂ©ressante. Je reste donc en veille sur le sujet, mais je serai trĂšs sĂ©lective !
Toujours pas de locataire dans ma maison vacante dans le Nord
Deux mois sont passĂ©s et ma maison vacante nâa toujours pas retrouvĂ© dâoccupant depuis lâincarcĂ©ration du dernier locataire en date. Lâagente immobiliĂšre sur place a Ă©tĂ© peu rĂ©active et les quelques visites nâont rien donnĂ©. Je manque de temps pour faire un vrai suivi alors je laisse couler⊠Heureusement, les deux autres maisons paient le crĂ©dit et les charges. Mais je nâai quasiment plus de cash-flow pour lâinstant.
Un projet de construction en Normandie qui sâenlise, victime de lâinertie judiciaire
Je me demande parfois si je nâaurais pas dĂ» laisser le constructeur aller au bout de son incompĂ©tence et me construire une maison âpas oufâ plutĂŽt que de perdre mon temps avec ce procĂšs. Lâaudience a (encore) Ă©tĂ© reportĂ©e, un classique dâaprĂšs mon avocat. Il va falloir attendre le mois de mai. La banque a acceptĂ© de prolonger un peu mon diffĂ©rĂ©, mais ça ne suffira pas. Le temps de casser enfin mon contrat (jâespĂšre !), trouver un constructeur correct, et lancer le chantier, il y en a pour au moins un an et demi. Je vais donc finir par payer des mensualitĂ©s dâemprunt pour une maison qui nâexiste pas⊠Et il ne me reste plus quâĂ prier pour que la location courte durĂ©e ne soit pas interdite dans le coin dâici Ă ce quâelle sorte de terre...
Ce projet est mon plus grand (et mon seul) regret dans mon parcours dâinvestisseuse immobilier.
LâĂ©volution de ma vision
Au-delĂ de la rĂ©alitĂ© parfois mouvementĂ©e du terrain, il est essentiel de comprendre le fossĂ© entre les loyers perçus et le cash-flow net dâimpĂŽts quâil reste (quand il en reste).
Ce post LinkedIn le rĂ©sume mieux que moi : quand on retire les frais et les mensualitĂ©s dâemprunt, on est loin dâĂȘtre rentier avec du locatif. Surtout pour ceux qui ont fait des crĂ©dits rĂ©cemment avec des taux Ă©levĂ©s.
Si on souhaite déléguer la gestion de ses biens, on perd une grosse partie de son cash-flow.
Et si on pense sâen sortir avec des modes dâexploitation qui demandent plus de risques et dâimplication (comme la location courte durĂ©e ou les colivings), on devient entrepreneur et non plus investisseur passif. Câest un choix que tout le monde nâest pas prĂȘt Ă faire.
Une fois quâon a dit cela, câest Ă©galement crucial de comprendre que ce nâest pas le cash-flow qui compte dans un projet immobilier, mais bien lâenrichissement annuel par la capitalisation et lâĂ©ventuelle plus-value Ă la revente.
Câest quelque chose que je ne voulais pas entendre quand jâai commencĂ© lâimmobilier il y a quatre ans. Mon but Ă©tant de vivre de mes cash-flows, câĂ©tait mon unique critĂšre pour choisir un projet. Je suis donc allĂ©e sur des projets plus risquĂ©s. Je ne les regrette pas, car ils mâont permis dâavancer, de capitaliser, et dâapprendre.
Mais si câĂ©tait Ă refaire, je pense que je ferais un choix plus radical, car lâentre-deux que je recherchais nâexiste pas :
Soit, jâaurais tout misĂ© sur des locations courte durĂ©e et des colocations, Ă grande Ă©chelle, pour gĂ©nĂ©rer du cash-flow positif significatif. Jâaurais crĂ©Ă© ainsi un nouveau business dans lâimmobilier, qui me demande du temps, de la gestion dâalĂ©as humains, de la charge mentale, et de lâimplication au quotidien. Ce ne serait donc pas des revenus passifs, mais une nouvelle boĂźte Ă part entiĂšre, soumise aux alĂ©as des rĂ©glementations et des Ă©volutions du marchĂ©. Mais quitte Ă faire de lâentrepreneuriat pur, il y a des voies entrepreneuriales Ă meilleur effet de levier. Câest dâailleurs celles que jâai choisies aujourdâhui (le ratio cash gĂ©nĂ©rĂ© vs charge mentale est plus intĂ©ressant dans un business dâagence que dans lâinvestissement immo Ă rendement).
Soit, jâaurais tout misĂ© sur de lâimmobilier patrimonial efficace, avec des projets Ă lâĂ©quilibre dans des villes peu risquĂ©es et/ou de lâimmobilier commercial, me permettant ainsi de construire un patrimoine qui tourne tout seul sans y penser, avec le moins de tracas locatifs possibles, et sans dĂ©bourser un euro de ma poche chaque mois pour rembourser mes prĂȘts (mais sans en gagner non plus). Câest ce vers quoi je tends finalement aujourdâhui.
Ma stratĂ©gie âentre deuxâ de lâimmeuble de rapport en ville moyenne marchait encore il y a quelques annĂ©es et jâai eu la chance dâen profiter de justesse avant la fin de lâeldorado. Mais aujourdâhui, avec lâexplosion des coĂ»ts, des crĂ©dits, et des taxes, un tel projet ne dĂ©gage quâun cash-flow rĂ©siduel. Lorsquâon le met en perspective avec les ennuis et les risques du locatif, ça ne vaut pas tellement le coup. Ce nâest pas avec 300 ⏠de cash-flow mensuel par appartement (qui peut sâenvoler du jour au lendemain pour financer une chaudiĂšre en panne) que lâon devient rentier.
Ceux qui vous présentent encore des dossiers avec des cash-flows à 1400 ⏠net par mois sur un petit immeuble de rapport à moins de 400 k⏠exploité en location meublée longue durée ne vous disent pas tout :
soit leur calcul du cash-flow ne tient pas compte de tous les frais (ils omettent la gestion locative, la provision pour travaux, le turnover, les éventuels travaux votés dans la copro, etc.) ;
soit leur bien est situĂ© dans une ville risquĂ©e, dans laquelle lâimmobilier se dĂ©prĂ©cie et/ou nâest pas liquide Ă la revente et/ou les locataires sont fragiles et/ou la concurrence est trĂšs Ă©levĂ©e sur le soi-disant âbon planâ (par exemple, un Ă©niĂšme coliving de 6 chambres Ă RoubaixâŠ) ;
soit les deux. đ
Ăvidemment, ils ne vous parlent pas de la fiscalitĂ©. On balaie ça rapidement en vous disant que le LMNP est votre ami et que vous ne paierez pas dâimpĂŽt pendant 7 Ă 10 ans. Câest vrai (du moins pour lâinstant), mais chaque situation fiscale est diffĂ©rente. Il faut bien vĂ©rifier que câest le meilleur choix pour vous. Si vous avez, par exemple, des sujets de transmission, des envies de scaler en immobilier, ou de conserver le bien sur une longue durĂ©e, il nâest pas certain que le LMNP vous corresponde.
Il y a aussi dâautres cas de figure que jâai vu passer chez les agences dâinvestissement clefs en main (des prĂ©visionnels de travaux disons âoptimistesâ, des colocations qui ne respectent pas lâencadrement des loyers dans la ville, etc.). Les piĂšges sont nombreux et il faut bien choisir son prestataire.
Il y a encore quelques pĂ©pites cachĂ©es, des biens rentables inespĂ©rĂ©s que certains formateurs brandissent fiĂšrement en exemples de leur rĂ©ussite ou celle de leurs Ă©lĂšves. Mais ce sont des anomalies de marchĂ© (une nĂ©gociation miracle, par exemple) et je nâai plus la force de mâĂ©puiser Ă les chercher.
Jâai compris que lâimmobilier nâĂ©tait pas un pilier dans ma stratĂ©gie FIRE, mais un formidable outil de construction dâun patrimoine sans dĂ©penser mon Ă©pargne mensuelle, grĂące Ă lâeffet de levier. Et câest dĂ©jĂ trĂšs bien.
Pour la gĂ©nĂ©ration de revenus passifs mensuels dans le but dâen vivre, je prĂ©fĂšre miser sur la bourse, les side-business automatisĂ©s, et dâautres classes dâactifs pour diversifier.
NĂ©anmoins, rien ne battra le rendement du capital de lâimmobilier, câest pour cela que je continuerai dâen faire. Cela reste le meilleur moyen de sâenrichir significativement sur le long terme.
Je ne mâinterdis pas dâavoir Ă la marge un petit Airbnb qui fait du cash si jamais jâai une opportunitĂ© dâacheter un bien sympa qui tombe un jour. Ou bien si je dĂ©mĂ©nage de ma RP Ă Nice et que je veux la garder en location courte durĂ©e. Mais je me prĂ©parerai alors Ă devoir ĂȘtre crĂ©ative dans la gestion (utiliser lâIA et les automatisations plutĂŽt quâune conciergerie qui me pique toute ma marge) et Ă mâimpliquer personnellement un minimum.
Ce nâest pas Ă lâordre du jour pour lâinstant. Dans un autre contexte, si jâai une assistante virtuelle que je peux former sur le sujet par exemple, je pourrai lâenvisager.
Mes projets Ă venir
AprĂšs mâĂȘtre frottĂ©e Ă la rĂ©alitĂ© du terrain, jâaborde lâimmobilier en France aujourdâhui avec beaucoup plus de mĂ©fiance.
Le rendement sâaccompagne de risques et de charge mentale, pour un cash-flow au mieux rĂ©siduel. Le patrimonial coĂ»te cher. La situation Ă©conomique et les tergiversations lĂ©gislatives, notamment sur la fiscalitĂ© ou les droits des propriĂ©taires, ne rassurent pas. Sans parler dâune justice peu efficiente.
Comme vous lâavez compris aux derniĂšres Ă©ditions qui Ă©voquaient lâimmobilier Ă lâĂ©tranger, je suis convaincue quâil est temps pour moi de diversifier en allant explorer dâautres pays, dont le contexte est plus propice aux investisseurs, en attendant que les taux en France retrouvent leur attractivitĂ© dâavant-Covid, que les prix baissent, et qui sait, que les lois anti-bailleurs Ă©voluent.
Je compte creuser lâEspagne, en particulier Valence. Jâarrive un peu tard pour cette ville, mais la dynamique est bonne et les tickets dâentrĂ©e sont encore abordables, avec des possibilitĂ©s de levier bancaire (un critĂšre majeur pour moi, car câest tout lâintĂ©rĂȘt de lâimmobilier). Si la banque espagnole me confirme que je peux emprunter Ă un taux correct, jâirai au bout de la dĂ©marche pour acheter une colocation meublĂ©e en gestion dĂ©lĂ©guĂ©e Ă 8-9 % de rendement, non sans un peu dâapprĂ©hension. Cela reste du locatif, aprĂšs toutâŠ
Si je minore les belles perspectives que me vend lâagence dâimmobilier clefs en main, je pense mâen sortir avec un cash-flow anecdotique dâenviron une centaine dâeuros dans le meilleur des cas. Mais câest surtout la perspective de plus-value et lâopportunitĂ© de diversifier dans un pays dont lâĂ©conomie effectue sa remontada qui mâintĂ©ressent.
Je ne mâempĂȘcherai pas dâinvestir en France en parallĂšle si un projet intĂ©ressant se prĂ©sente. JâĂ©tudierai lâimmobilier commercial (Ă Nice, dans lâidĂ©al). Mais aussi la colocation Ă Nice, sur un appartement de trois chambres en centre-ville, par exemple, avec une gestion dĂ©lĂ©guĂ©e. Câest en effet le type de projet qui permet dâatteindre lâĂ©quilibre en termes de trĂ©sorerie tout en capitalisant dans la seule ville française qui monte en ce moment. Ce sera aussi beaucoup plus facile dâanalyser un projet dans ma ville (et de le visiter).
La réponse à vos questions fréquentes (version courte)
Je termine avec une petite FAQ qui reprend des questions qui mâont souvent Ă©tĂ© posĂ©es.
Je vous donne, pour la derniĂšre fois đą, mon avis sans bullshit en version abrĂ©gĂ©e.
Peut-on remplacer son salaire par de lâinvestissement locatif, comme Instagram nous le promet ?
Si tu veux investir dans des projets purement passifs, tu nâobtiendras que des cash-flows rĂ©siduels pour des tracas exponentiels. Ce sont les intermĂ©diaires qui sâenrichissent le plus sur ce type de projet (vendeurs de formations et agences dâinvestissement locatif).
Si en revanche tu choisis, en pleine conscience, un mode dâexploitation Ă fort rendement et que tu acceptes de tâimpliquer, ce nâest pas impossible. Tu remplaceras certes ton salaire, mais aussi ton job par un autre (plutĂŽt mal payĂ© au taux horaireâŠ) !
Tu pourras toutefois sortir gagnant·e sur la durée si tu arrives à scaler suffisamment pour pouvoir déléguer aux bonnes personnes tout en gardant une belle marge.
PrĂ©cision importante : ce dĂ©bat se pose pour des gens qui gagnent suffisamment bien leur vie pour attaquer lâimmobilier avec des projets dont les montants valent le coup. Si tu gagnes 2500 ⏠par mois, le HCSF va vite briser tes rĂȘves de toute façon. Tu ne pourras emprunter que pour des petits projets. MĂȘme Ă 10 % de rendement, sur un projet de 200 kâŹ, tu nâiras pas trĂšs loin.
Faut-il passer par une boĂźte dâimmobilier locatif clefs en main pour investir ?
Si tu veux faire une bonne affaire et dĂ©gager un rendement sympa, oublie. Toute la crĂ©ation de valeur, câest-Ă -dire la marge que tu vas potentiellement faire Ă lâachat, sera reperdue dans la commission de lâintermĂ©diaire (souvent, une double couche de frais entre la sienne et celle de lâagence immobiliĂšre, dâailleurs).
Si tu ne cherches pas lâaffaire du siĂšcle, mais que tu es bien trop occupé·e pour te former (indispensable) et te mettre en chasse toi-mĂȘme, alors go. Ce qui compte le plus, câest ton passage Ă lâaction aprĂšs tout.
Attention juste Ă ne pas acheter, via ton intermĂ©diaire, un bien risquĂ© sur lequel la promesse de cash-flow est une illusion. NâhĂ©site pas Ă challenger les propositions qui te seront faites !
AchÚte pour une perspective de plus-value intéressante aprÚs travaux, pour un emplacement à potentiel, pour une sécurité locative, plus que pour une promesse de cash-flow qui sera forcément surestimée.
Et nâachĂšte pas non plus un bien dans une ville peu cotĂ©e et/ou un mode dâexploitation risquĂ©, sur lequel tu te retrouverais Ă faire un effort dâĂ©pargne juste pour compenser lâaccumulation des coĂ»ts des intermĂ©diaires. Cela ne vaut pas le coup.
Faut-il faire de la location courte durée en déléguant la gestion à une conciergerie ?
Un peu comme la prĂ©cĂ©dente rĂ©ponse, je dirais que ça dĂ©pend de chacun. Si tu nâas pas le temps pour gĂ©rer et que ton logement est ultra rentable en Airbnb, la question ne se pose pas.
Mais attention, car dans la plupart des villes, la conciergerie mange toute ta marge. Jâai fait les simulations sur Nice, câĂ©tait le cas dans 100 % des appartements que jâai envisagĂ©s. Beaucoup de gens ne vont pas au bout des calculs. Ils regardent le rendement incroyable, le chiffre dâaffaires et le taux de remplissage de leur logement et se fĂ©licitent de leur choix. Mais sâils retirent les charges, les consommables, la conciergerie et les frais des plateformes, ils rĂ©aliseront que leur marge est en rĂ©alitĂ© proche de zĂ©ro.
Lâautomatisation (un channel manager + des apps connectĂ©es + de lâIA) est une bonne alternative Ă condition de trouver une femme de mĂ©nage et un âhandymanâ fiables sur place, et si possible dâhabiter pas trop loin en cas dâurgence. Horiz.io va bientĂŽt lancer un service en ce sens pour aider les loueurs en courte durĂ©e. Jâen ai parlĂ© avec le CEO, câest prometteur. En attendant, un service de conciergerie digitalisĂ©e Ă moindre coĂ»t peut aussi faire le job (on en parlait avec un expert dans cette Ă©dition).
Faut-il acheter sa rĂ©sidence principale (RP) ou du locatif dâabord ?
LâĂ©ternel dĂ©bat ! Jây ai rĂ©pondu en dĂ©tail dans cette Ă©dition. Mais pour donner une rĂ©ponse (trĂšs) rĂ©sumĂ©e, je dirais que si tu comptes rester longtemps dans ta RP, autant capitaliser au plus tĂŽt et l'acheter en prioritĂ©. Si ton projet est encore flou et que tu n'as pas Ă©tabli de lieu oĂč tu souhaites vivre dĂ©finitivement, cela vaut le coup dâinvestir dâabord pour ne pas laisser ta capacitĂ© dâendettement inexploitĂ©e. Dans tous les cas, il ne faut pas que ce choix cornĂ©lien occasionne un blocage. Tu pourras toujours arbitrer dans ton patrimoine dans le futur ou renĂ©gocier des crĂ©dits, rien nâest figĂ©. Le plus important, ça reste dâacheter de lâimmobilier le plus tĂŽt possible. Et, non, la RP nâest pas un passif. ArrĂȘte dâĂ©couter les gourous des rĂ©seaux sociaux qui citent du Kiyosaki sans contexte parce que ça les arrange.
âš Câest tout pour aujourdâhui moi. Pour ceux qui souhaitent rester en contact, vous pouvez mâajouter sur LinkedIn ! Je rĂ©pondrai Ă vos questions avec plaisir.
ââ€ïž Share the love
Bonne continuation Ă toutes et Ă tous â!